Le 23 avril, un article est paru dans la Gazet Van Antwerpen au sujet de directeurs d’hôtels mécontents. Ils pensent qu’il y a trop de chambres Airbnb à louer et que, dans un (grand) nombre de cas, elles ne sont même pas légales. Les problèmes liés à Airbnb persistent à Anvers
Selon l’article, le nombre de logements est passé de 1494 en 2017 à 1942 aujourd’hui. Une augmentation de 30 %. En consultant AIRDNA.CO, nous constatons qu’il y a aujourd’hui 1774 logements locatifs actifs dans le centre-ville d’Anvers, contre 2156 dans l’ensemble de la ville d’Anvers.
L’article souligne à juste titre les différents Airbnb qui ne sont pas légaux. Ils ne sont pas enregistrés auprès de Tourisme Flandre et ne disposent donc probablement pas d’une protection adéquate contre les incendies, ce qui représente un danger pour les touristes.
Elle indique également, à juste titre, que de nombreux propriétaires louent plusieurs biens. Cela pourrait être mauvais pour le secteur de l’hôtellerie. Mais c’est certainement une mauvaise nouvelle pour les nombreuses personnes à la recherche d’un logement. Il s’agit de ce que l’on appelle la “gentrification“, c’est-à-dire le fait que les habitants d’origine sont chassés de leur quartier par des biens immobiliers de plus en plus chers. Le tourisme en est l’une des raisons.
Nous suivons le secteur hôtelier dans les deux cas. Avec la plateforme Fairbnb.coop, nous essayons donc de résoudre ces deux problèmes. Notre charte énumère ces deux points en premier :
- Entièrement conforme à la législation existante aux niveaux local, régional et national.
- Notre règle “un hôte, une maison” selon laquelle, en particulier dans les villes, nous n’autorisons qu’une seule maison.
Nous avons régulièrement dû refuser des logements parce qu’ils ne respectaient pas les règles susmentionnées, en particulier la première règle !
Vision à long terme ?
Il convient toutefois de noter que le nombre de chambres d’hôtel a augmenté encore plus rapidement que le nombre d’Airbnb au cours de la même période, soit de 50 % ! Nous sommes donc préoccupés par l’habitabilité générale et l’absence d’une vision touristique solide à Anvers. Le ministère du Tourisme de Flandre et la ministre Zuhal Demir ont présenté leur vision à long terme,intitulée “Travel to Tomorrow” (Voyager vers demain). Une vision du tourisme durable et régénérateur. Peut-être le ministre Demir et l’échevin Kennis, tous deux membres de l’ANV, devraient-ils se parler ?